Les mauvaises herbes (suite)
Je vous parlais ici des mauvaises herbes, et plus spécialement du pissenlit. La morale était que les mauvaises herbes ne le sont pas tant que ça. C'est exactement la conclusion à laquelle est arrivé un article du journal Ouest-France qui, dans son édition du 4 mars, titrait "Des mauvaises herbes pas si mauvaises que cela". Le propos est résumé dans le chapeau que je vous cite :
"Les temps changent. Au salon de l'agriculture, l'Inra (institut national de la recherche agronomique) prône une certaine tolérance vis-à-vis de ces végétaux mal aimés, mais très utiles à la biodiversité".
D'après le journaliste, 400 espèces de "mauvaises herbes" sont en déclin car, pendant des décennies, elles ont été traquées et éliminées par les herbicides car la plupart des agriculteurs les jugent indésirables.
Elles sont pourtant utiles car leurs graines nourissent les oiseaux et les insectes. Ajoutons qu'elles rendent service aux abeilles et autres insectes pollinisateurs lors de leurs floraisons.
Le coquelicot se réfugie en bordures des parcelles cultivées
En lisant cet article, j'ai aussi appris que certaines d'entre elles utilisent la méthode du camouflage en ressemblant à leurs voisines. D'autres, comme le vulpin, ont développé des résistances aux herbicides.
L'article conclut sur la nécessité d'une communauté polyvalente qui tolérerait "une certaine quantité d'adventices car elles rendent de multiples services".
A bon entendeur...
Source : Ouest-France, 4 mars 2010.
"Les temps changent. Au salon de l'agriculture, l'Inra (institut national de la recherche agronomique) prône une certaine tolérance vis-à-vis de ces végétaux mal aimés, mais très utiles à la biodiversité".
D'après le journaliste, 400 espèces de "mauvaises herbes" sont en déclin car, pendant des décennies, elles ont été traquées et éliminées par les herbicides car la plupart des agriculteurs les jugent indésirables.
Elles sont pourtant utiles car leurs graines nourissent les oiseaux et les insectes. Ajoutons qu'elles rendent service aux abeilles et autres insectes pollinisateurs lors de leurs floraisons.
Le coquelicot se réfugie en bordures des parcelles cultivées
En lisant cet article, j'ai aussi appris que certaines d'entre elles utilisent la méthode du camouflage en ressemblant à leurs voisines. D'autres, comme le vulpin, ont développé des résistances aux herbicides.
L'article conclut sur la nécessité d'une communauté polyvalente qui tolérerait "une certaine quantité d'adventices car elles rendent de multiples services".
A bon entendeur...
Source : Ouest-France, 4 mars 2010.