Les mauvaises herbes (suite)

Publié le par céline

Je vous parlais ici des mauvaises herbes, et plus spécialement du pissenlit. La morale était que les mauvaises herbes ne le sont pas tant que ça. C'est exactement la conclusion à laquelle est arrivé un article du journal Ouest-France qui, dans son édition du 4 mars, titrait "Des mauvaises herbes pas si mauvaises que cela". Le propos est résumé dans le chapeau que je vous cite :
"Les temps changent. Au salon de l'agriculture, l'Inra (institut national de la recherche agronomique) prône une certaine tolérance vis-à-vis de ces végétaux mal aimés, mais très utiles à la biodiversité".  
D'après le journaliste, 400 espèces de "mauvaises herbes" sont en déclin car, pendant des décennies, elles ont été traquées et éliminées par les herbicides car la plupart des agriculteurs les jugent indésirables.
Elles sont pourtant utiles car leurs graines nourissent les oiseaux et les insectes. Ajoutons qu'elles rendent service aux abeilles et autres insectes pollinisateurs lors de leurs floraisons.

Le coquelicot se réfugie en bordures des parcelles cultivées

En lisant cet article, j'ai aussi appris que certaines d'entre elles utilisent la méthode du camouflage en ressemblant à leurs voisines. D'autres, comme le vulpin, ont développé des résistances aux herbicides. 
L'article conclut sur la nécessité d'une communauté polyvalente qui tolérerait "une certaine quantité d'adventices car elles rendent de multiples services".
A bon entendeur...

Source : Ouest-France, 4 mars 2010.

     

Publié dans Hiver 2009-2010

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E
<br /> Tout d'abord, joyeuse Paques.<br /> On a tendance a tout détruire sans réfléchir aux dégâts que l'on peux provoquer.<br /> Et quand on s'en aperçoit, c'est souvent trop tard.<br /> Ellada.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Ces herbes qu'on n'aime pas voir dans nos jardins ne sont mauvaises que pour ça. Ce qualificatif n'est pas du tout bien adapté. Maintenant le laisse quelques coins un peu sauvages, ça me donne<br /> bonne conscience tout en me disant qu'ils doivent profiter aux papillons, aux insectes pollinisateurs, etc...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est vrai, le terme "mauvaise" est inadapté!  Mais parfois, elles compliquent notre quotidien de jardinier! <br /> <br /> <br />
C
<br /> Il ne faut pas les appeler mauvaises herbes, la plupart sont comestibles et étaient fort apréciés à certaines époques ou dans certains pays. On les appelle adventice.<br /> Depuis quelques années je cherche à les connaitre avant de les oter de mon jardin, et j'en laisse toujours un peu dans quelques endroits du jardin.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Voilà une bonne façon de faire, ça s'appelle contrôler... <br /> <br /> <br />
V
<br /> On ne voit plus de champs de coquelicots depuis longtemps mais j'ai remarque l'année derniere qu'il y en avait de nouveau sur les bordures de route. C'est bien et c'est beau aussi, le rouge est si<br /> lumineux... Bon dimanche, Viou<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Moi aussi , j'adore l'intensité de leur couleur et leur côté sauvageon ! Dommage qu'ils ne tiennent pas longtemps en vases...<br /> <br /> <br />
M
<br /> Les agriculteurs éradiquaient les coquelicots pour la seule raison que leurs graines détérioraient leurs engins. Et un jour on les a traités d'indésirables les coquelicots. Dans les villes ils<br /> commencent à laisser l'herbe pousser au lieu de vouloir faire tout propre grâce aux désherbants. Quand le terrain voisin était en friche, il y avait des quantités d'insectes. Les méthodes changent<br /> heureusement.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est vrai, on finit par se rendre compte de nos erreurs... De temps en temps, ça vaut le coup de revenir en arrière.<br /> <br /> <br />